Manager ses métacompétences …
C’est maintenant une évidence pour tous de parler de changement permanent, brutal, de plus en plus rapide. On pense au contexte Covid bien sûr mais aussi à la technologie et la recherche qui modifient nos métiers et nos pratiques chaque mois ! … et il faut suivre … sauf à devenir « has been ».
Comment tenir la distance ? Serais-je encore dans « le coup » dans 5 ans … ? et comment collaborer avec tous ces nouveaux métiers …
Bref nos métiers changent très vite … se réinventent, et nous demandent de nous réinventer avec eux … Nos savoirs initiaux, ceux que l’on enseigne pour entrer dans le métier, ne sont plus que des bases pour ensuite trouver la traduction sur le terrain de demain …. Cela nous demande maintenant d’apprendre tous les jours. Jusque-là nous le disions déjà, l’expérience m’apprends tous les jours … mais nous sommes bien au-delà désormais … il faut vraiment apprendre de nouveaux métiers, de nouveaux modes de collaboration, dans notre activité initiale et dans la coordination avec tous ces nouvelles fonctions de l’entreprise.
Nous avons donc besoin, encore plus qu’avant, de métacompétences, les compétences qui permettent de développer ses compétences cruciales :
La première métacompétence nécessaire à notre survie professionnelle c’est « apprendre à apprendre ». C’est ce que l’enseignement secondaire tente de mettre en place aujourd’hui, apprendre à nos enfants à apprendre par eux-mêmes, pour l’avenir, pour acquérir toutes ces pratiques qui ne sont pas encore connues aujourd’hui, donc pas encore enseignée de manière classique mais pourtant un élément majeur de l’employabilité à long terme.
Cela veut donc dire que chacun va se créer sa propre image de ces nouvelles pratiques, développer sa propre interprétation, sa propre manière de l’appliquer … dès lors le métier « de base » ne sera plus le référentiel absolu .. mais une base lointaine submergée par les besoins du présent qui exige une réponse instantanée …
Comment alors garder la cohésion de groupe, au sein d’un même métier où les interprétations de ce qu’il faudrait faire vont être différentes pour chacun … et comment garder aussi la cohésion entre les différents métiers qui doivent collaborer ou coopérer, où on ne pourra être sûr que untel pratique de la même manière que son collègue.
Cette individualisation de la compétence métier et donc du métier oblige à « prendre soin de … » C’est la deuxième métacompétence : savoir prendre soin de son métier, des relations de concertation avec ses collègues, donc prendre soin des susceptibilités des confrères, et encore plus de ceux avec qui on ne partage pas grand chose, ceux des autres métiers, qui, eux aussi, ont évolué … et que je risque de ne plus comprendre pour travailler en concertation journalière.
Vous l’aurez compris, chacun fait son interprétation du « bon travail » dans son coin, au risque de se retrouver seul et devoir batailler pour que cela soit acceptable dans le collectif de l’entreprise, avec les autres métiers et fonctions : vous voyez tout de suite le risque d’incompréhensions et de conflits grandissant… il faut donc retrouver, ou ajuster chaque jour, le fil logique de l’histoire qui nous lie, dans le métier et en intermétier, dans cette entreprise, sur ce territoire, pour notre clientèle spécifique … « Construire le récit collectif » c’est la troisième métacompétence. Bien plus que le story telling, c’est transformer les expériences individuelles en autant de boosters pour l’action de l’entreprise, sans imposer la même marche à tous mais en faisant émerger le fil conducteur de notre structure, aujourd’hui et maintenant, par les talents du terrain eux-mêmes ! C’est la construction de ce récit a plusieurs voix, avec son débat contradictoire, que nous pourrons identifier les difficultés nouvelles, les pièges et risques de nos nouvelles pratiques … qui n’ont plus le temps de se « roder » dans le temps.
Bien évidemment, pour réunir ces pensées si différentes autour d’un axe commun, respectant pourtant des enjeux métier et des enjeux personnels disparates, il faut un sens commun. La profitabilité de l’entreprise et la répartition des richesses ne suffit plus au débat. La QVT, les conditions de travail, les perspectives de développement ou le sentiment de sécurité, et bien d’autres paramètres sociaux et personnels, sont des éléments majeurs du management aujourd’hui qui demande donc une extrême flexibilité, écoute, résilience et bienveillance envers ses équipes et envers ses commanditaires qui demandent des résultats probants ! Il nous fait donc « créer du sens commun » ! C’est la quatrième métacompétence. C’est donner du sens au travail pour chacun dans l’axe de développement de notre activité et à travers ses valeurs, c’est aussi dégager le sens du collectif, au sens œuvre commune, attachée aux valeurs de l’entreprise qui rendra nos produits ou services « vertueux » pour nos clients parce qu’ils correspondant aux attentes du terrain dont nos collaborateurs sont les premiers dépositaires dans le face à face clientèle quotidien.
Cela nous invite ainsi à une nécessaire performance collective en réseau ! C’est l’intelligence collective, spécialité du Cabinet LINK.re …
Ces quatre métacompétences ne sont pas des « poncifs » de la philosophie du changement mais des techniques dans lesquels il nous faut exceller… Ce sont des techniques, donc elles s’apprennent … certes on apprend par soi-même mais une vie n’y suffit pas puisque le changement est permanent …
Cela s’apprend donc cela s’enseigne … c’est le principe du coaching professionnel et personnel qui doit être soutenu par une belle énergie, énergie de la résilience, énergie pour se libérer de nos freins et de nos peurs, pour oser le nouveau et pour retrouver son calme, apaiser son mental après des journées à faire l’équilibriste entre les postures des différents collaborateurs …
Venez découvrir gratuitement ces techniques dans notre « atelier du plein pouvoir » alliant techniques de l’intelligence collective, de la « flexibilité mentale », de la créativité et de l’agilité managériale, et le ressourcement de vos énergies quantiques, organisé mensuellement, à la montagne, dans le respect des gestes barrière.
Inscription sur simple demande :