ATMOSPHERE ETOUFFANTE ?
POUR MIEUX RESPIRER : AGRANDIR SA FENETRE DE TOLERANCE … et celle des autres
Vous regrettez parfois d’avoir été mal compris, mal perçu par votre entourage, parce que vous avez été sincère … un peu trop …
Vous trouvez que l’ambiance au travail se dégrade, que les uns et les autres sont de moins en moins patients … vous vous sentez stressé ?
Comme nous l’avons vu dans l'article précédent, la fenêtre de tolérance c’est notre zone de confort, celle où l’on gère ! Cette zone est limitée par nos propres capacités à « encaisser » ce que nous vivons …
La fenêtre de tolérance est très large comme nous sommes reposés, zen, en maîtrise de la situation.
La fenêtre de tolérance se rétrécit :
- dans une situation perçue a priori comme difficile, quand le passé vous dit : « la dernière fois c’était un carnage ! … » ;
- quand on touche à vos valeurs « ça ne se fait pas de parler aux gens comme ça … attend je vais lui dire ce que j’en pense … » ;
- quand une émotion vous fait perdre le sens de la mesure, perdre de vue les risques à être « sincère ».
Pour améliorer notre résistance aux surprises du quotidien vous pouvez donc travailler chacun de ces points :
1. On commence par une banalité, qu’il est toujours bon de rappeler : gardez la forme ! Le trio sommeil-sport-alimentation (cf notre article sur le sentiment d’efficacité personnelle) … et les jours où ce n’est pas la forme … restez vigilants ! Prenez 10 secondes pour souffler avant de vous positionner – des techniques simples de PNL, de coaching peuvent vous y aider ;
2. Les valeurs sont peu négociables, mais il y a une manière de le dire, sans que l’autre se sente agressé ou qu’il sente votre agacement. C’est la technique de la confrontation non violente -élément clé de l’apprentissage du management. Cela consiste à ne parler que de soi, à exposer son point de vue, puis inviter l’autre à en faire de même pour enfin proposer avec diplomatie une « sortie », s’il y a crise, sinon une simple amélioration de votre relation ;
3. Les émotions sont irrépressibles ! On ne peut les empêcher. Mais elles ne durent que quelques secondes et l’on peut choisir de ce que l’on va en faire ensuite … notre cerveau émotionnel (le droit) nous donne une alerte, qu’il faut écouter car elle nous dit quoi faire pour sortir de ce malaise, en décidant quoi faire avec le cerveau gauche, celui de la logique qui nous évite les excès :
- La peur indique un danger : vous n’êtes pas prêt !
- La tristesse indique un deuil en train de se terminer : vous allez pouvoir innover !
- La colère indique un sentiment d’injustice : c’est l’heure de décider de vous battre ou de « lâcher prise » ;
- La quatrième émotion fondamentale est la JOIE : utilisons là ! La joie est l’émotion qui donne l’envie de vivre, de partager, d’avancer, de créer … Et grâce à nos neurones miroirs, si nous sommes joyeux, cela va se communiquer aux autres, collaborateurs et clients. On peut faire les choses sérieusement sans se prendre trop au sérieux …
Et c’est là qu’intervient l’équipe, le groupe : il faut le soutenir pour qu’il vous soutienne en retour ! Construire son équipe, c’est du TEAMBUILDING :
1. Gardez l’équipe en forme : défiez ses compétences collectives dans la bonne humeur, pour que les liens de convivialité se maintiennent – c’est le principe des « INCENTIVES » proposer à son équipe un moment convivial, hors de sentiers battus (dans ou hors vos murs, ou en distanciel !) – résoudre des énigmes ludiques qui font appel à tous les talents et reconfirment que chacun est essentiel dans l’équipe, en exercice pratique mais « fun » ;
2. Les valeurs du groupe ne s’imposent pas à chaque individu, même si on l’écrit au contrat ! Les valeurs collectives se créent dans l’action, un savant mélange entre les valeurs de la structure et les valeurs de ceux qui portent la structure aujourd’hui. Revisiter ce qui nous lie ou nous oppose, de manière formelle ou ludique, c’est construire le groupe, identifier et valoriser ses compétences collectives (par exemple : efficacité, entraide, réactivité, … ). C’est aussi consolider sa stratégie RH et développer un argumentaire « avantage concurrentiel » commun, notre talent collectif est vendeur et rassemble les collaborateurs !
3. Travaillez les émotions collectivement dans le groupe : expérimentez, en situation sécure et ludique, des situations qui mettent l’équipe à l’épreuve des émotions : urgence, crise, événement inattendu, … c’est apprendre à se faire confiance devant l’adversité et à identifier « les bonnes personnes à la bonne place ». Suivant les situations, certaines personnalités sont plus adaptées que d’autre à gérer l’urgence ou inventer une parade temporaire … dans l’action, vous saurez sur qui compter et apprendrez à utiliser la diversité au profit du sentiment de sécurité des membres du groupe.
Enfin, l’ensemble de ces actions individuelles et collectives doivent faire l’objet de « formalisation » : identifiez clairement ses forces, ses talents collectifs et individuels et en faire la publicité, c’est développer le sentiment d’efficacité personnelle (le SEP) et le sentiment de sécurité au sein du collectif.
C’est au final développer l’envie de travailler ensemble parce que nous avons créé des souvenirs positifs de la vie en groupe au travail … avec ces temps de distanciation, le risque est grand de perdre le goût du collectif, ce qui serait la mort de l’entreprise …
En conclusion, dès que les mesures sanitaires le rendront possible, lancez des actions collectives, vous respirerez mieux individuellement parce que le collectif sera alors un soutien et pas une charge …
Et si vous manquez de méthode et de ressources, notre inventivité est à votre service !
coach LINK